Bourg de l'Ange

Je me nommais Rosalie et cette année je venais d’avoir 18 ans, et pourtant, j’étais toujours aussi seule. Aucun homme n’avait jamais manifesté la moindre preuve d’amour envers moi. Il me traitait tous comme une petite fille et pas comme une véritable femme. Pourtant on ne pouvait pas dire que je n’avais pas d’attribut féminin bien au contraire. Mais cela leurs étaient bien égale.
Bien sûr moi, je m’étais déjà éprise de plusieurs hommes mais à chaque fois, je me rendais compte qu’il n’était vraiment pas celui que je recherchais tant.
Je vivais seule dans une petite maison, assez éloigné du village. Enfin je dis seule mais cela n’était pas tout à fait vrai. Depuis quelques mois déjà, j’avais en quelques sorte de la compagnie. En y repensant, je ne pu m’empêcher de laisser mes doigts courir le long de son avant-bras découvert. En m’en rendant compte je me mis à rougir. Rien que le simple contact de mes doigts sur sa peau glacée me faisait rougir alors qu’est-ce que cela serait lorsqu’il aurait ouvert les yeux. Ses yeux… je me demandais quel teinte il pouvait avoir… quoi qu’il en soit il devait sûrement être très beau tout comme lui.
Un soir, alors que je m’étais endormie la tête posé sur son torse, il se mit gigoter. Je levais la tête encore un peu sous l’effet de la somnolence et me retrouvais nez à nez avec mon bel inconnu. Mon regard croisa le sien je fondis sous leurs intensités. C’était comme si un torrent de magma en fusion se versait sur moi.
Il était si beau, adossé nonchalamment au lit, une expression d’enfant sortant du sommeil sur le visage.

Le rouge monta à nouveau à mes joues, je n’arrivais pas à me contrôler devant cette homme avec qui j’avais partagé des centaines de secret sans même qu’il ne le sache. Je reculais vivement faisant ainsi tomber le tabouret qui se trouvait derrière moi. Et si il m’avait entendu, après tout cela était possible et si c’était le cas, je n’aurais plus jamais osé me montrer devant lui. Prise de panique, je sortis en courant de chez moi pour prendre l’air. Je passais mes bras autour de mon corps pour me tenir chaud c’était malin ça il neigeait et moi comme une idiote j’avais oublié de prendre un pull.
En regardant autours de moi, je aperçus une jeune femme qui devait-être à peine plus âgée que moi en compagnie d’un petit garçon. Je m’avançais vers eux pour leurs parlers.
« Que faites vous dehors par un froid pareil et si peu couvert ??? Vous êtes vous perdu ??? »

« Oui bien sûr…vous êtes au Bourg de l’Ange…c’est à quelques kilomètres du Royaume des Nuages… Mais dite moi vous paraissez geler puis-je vous proposé de venir vous réchauffer un peu chez moi ??? Cela vous feras du bien… »

Elle se dirigea vers la petite maison jaune au volet bleu clair avant de se tourner à nouveaux vers eux.

« Enfin c’est comme il vous sembles… »

A quelques kilomètres du Royaume des Nuages : donc nous ne devions pas être très éloignés du manoir. J’avais déjà entendu ce nom, et je me souvenais que nous habitions à une dizaine de kilomètres de là.
Alors que je réfléchissais, me disant que je ne pouvais pas retourner là-bas, même si je le voulais très fort, elle nous proposa de venir nous réchauffer chez elle.

« Oui, bien sûr. »

Nous étions complètement gelés de la tête aux pieds.

« Ce sera avec plaisir… euh… »

Je me rendis compte que nous ne nous étions pas présentés, pas plus qu’elle.

« Je m’appelle Serenity, et voici mon fils, Angel. » Fis-je en désignant le jeune garçon.

« Enchanté. » Fit-il en faisant une légère révérence.

Une fois que l’eau fut chaude, elle la versa sur le petit sachet de thé disposé dans la théière de porcelaine bleu. Elle la disposa sur un plateau avant d’y déposer deux tasses assorties à la théière ainsi qu’une autre tasse un peu plus grande où elle versa du chocolat chaud pour Angel. Elle apporta le plateau qu’elle déposa sur la table basse qui se trouvait a à peine un mètre de ses deux invités.

« Voilà servez-vous… »

Elle alla s’asseoir dans un autre fauteuil.

* Il faudrait peut-être que j’aille voir comment il va… *

Alors qu’elle venait à peine de s’asseoir, elle se leva.

« Excusez moi quelques instants je reviens… »

Elle se dirigea alors vers la chambre où se trouvait monsieur X.

Je me tournai vers elle et lui souris.

« Merci, c’est très aimable à vous. »

Angel se précipita, tout en restant digne, sur la tasse de chocolat chaud faite spécialement pour lui. Il se brûla même les lèvres.

« Calme-toi un peu » Fis-je discrètement à son intention, et il m’écouta.
Quant à moi, je pris délicatement la tasse de thé et en bus quelques gorgées.
C’est alors qu’elle se leva, alors qu’elle venait juste de s’asseoir sur son fauteuil. J’acquiesçai lorsqu’elle nous dit qu’elle revenait dans quelques minutes. De toute façon, elle n’avait aucunement besoin de se justifier !! Elle était chez elle après tout.

Nous attendîmes bien sagement, savourant, pour moi, le thé, et pour Angel, le chocolat chaud dans sa tasse.
Elle revint peu après, de la pièce où elle avait disparu un peu plus tôt. Elle semblait étrangement perdue… Et j’entendis distinctement ce qu’elle avait dit dans un murmure. En effet, il n’y avait pas beaucoup de bruit, juste le feu qui crépitait dans l’âtre.

« Excusez-moi d’être indiscrète, mais de qui parlez-vous ? »

Je levais la tête vers le jeune femme.

« Hum oui vous devez sûrement avoir raison… »

Elle soupira de soulagement avant de se relever.

« Je vais aller vous préparez une chambre pour la nuit…ou même plus longtemps si vous le désirez de toute façon à part cette homme, je vis seule… »

« Je n’en ai aucune idée, en tout cas cela est très étrange, il paraît que même les familles les plus riches qui sont les mieux protéger on engagé des mercenaires qui exercer il y a quelques années pour les éliminer… même à la cour du roi on en tremblerais… Par contre je ne suis pas d’accord sur le faite qu’il n’y ait plus de démon selon les bruits qui on couru ici, il en resterait un… il est justement recherché pour enlèvement par les nobles de Nuage… »

Je jetai un regard en coin à Angel, je ne savais pas si je devais mentir ou pas… mais je mentais très mal, alors c’était une assez mauvaise idée. En même temps, je ne pouvais pas lui dire directement que je le connaissais…

« Euh…. Eh bien… c’est-à-dire que… »

« Nous l’avons croisé une ou deux fois par le passé. C’est tout. » Me coupa Angel. Je soupirai de soulagement intérieurement. Heureusement qu’il était là !!! Mes lèvres esquissèrent légèrement un « Merci, mon cœur » qu’elle ne put pas intercepter.

« Oui, c’est cela. Et je peux vous affirmer qu’il n’a rien d’un criminel !! »

Enfin, tout était relatif, car d’autres que moi le considèrent comme tel.

Elle les regardait suivant leur discussion qui était plus une dispute comme on suit un match de tennis.

« Eh bien il semble que cet homme ne vous ais pas laisser la même impression à tout les deux… »