Aaron

« Lumos! »

C'est d'une voix calme et apaisé que j'avais laisser s'échapper cet unique mot. Comme mon murmure avait brisé le silence, la lumière se chargea de se faire une place dans les ténèbres de la salle commune. Et tout cela en quelques centième de seconde grâce à ce simplicime sortilège. Même ces imbéciles de première année, qui par chance n'étaient plus, avaient montrer les capacités nécéssaires pour le réaliser après quelques essais. Comme quoi, ils étaient quant même capable de faire quelque chose. Qu'il aurait été amusant de les replacer dans le si célèbre ouvrage d'Antoine de Saint-Exupéry. A quelle place vous vous le demandez sûrement? Et bien à celle de l'Allumeur de réverbères bien entendu. Oh j'aurais pu me passer de parler du "Petit Prince", pour vous exposez mon idée mais cela aurait été bien moins intéressant de dire simplement l'allumeur de réverbères, ancienne profession qui consistait comme son nom l'indique à allumer les réverbères!

Mais bref, je m'égare avec ces pensées inutiles alors que j'avais bien mieux à faire comme chaque nuit depuis que mon père avait eu la divine idée de m'apprendre à lire.Sitôt que les mots n'eurent plus aucun secret pour moi, c'est corps et âme que j'avais fait le choix de plonger dans les magnifiques ouvrages qui ornaient les diverses bibliothèques de la maison familiale. Tous y passèrent et jamais l'un d'eux ne me lassa ou eut le don de m'agacer. Le savoir était devenu comme une drogue pour moi et cette addiction me semblait incurable contrairement aux produits consommés dans les ruelles sombres et malfamées de Londre et des autres contrées de la belle Angleterre. Je dévorais les livres jusqu'à l'épuissement, m'abîmant les yeux dans la contemplation du papier et de ce nombre infini de lignes noires frappées par l'encre.

Très vite, la source d'écrit que pouvait le procurée mes parents se tarie et c'est démunis que je m'étais trouver devant un tel manque. Tous mon argent de poche, ainsi que celui que j'avais emprunter à ma soeur aînée en échange de service d'ordre scolaire, y passa. A chaque coin de rue, lorsqu'une librairie se présentait à moi, je ressentais l'irrésistible envie d'y pénétrer et Dieu seul saît combien je me trouvais bien incapable de la quittée sans avoir dans les mains l'un ou l'autre nouveau venu. Philosophie, littérature étrangère, roman, et autres ouvrages portant sur la science et la musicologie, tout avait le don de me fasciner. Avec une dose de fierté mal placer, je ressentais parfois l'envie de me comparer au grand Faust qui vendit son âme à Méphistophélès contre le divin savoir. Tout comme lui si l'occasion devait se présenter c'est avec beaucoup de lucidité que j'accepterais d'abandonnée cette part de moi pour connaître les choses dans leur entierté! Comme Faust, je désire ne plus sentir cette brûlure dans mon sang face à cette vérité blessante: En réalité, nous ne savons rien!

Laissant mes doigts courir sur la couverture, le besoin d'ouvrir ce nouveau livre me prit encore et je me lancais dans cette nouvelle lecture. Cette nuit, j'avais décider de m'intéresser de plus près à la Démonologie, cela faisait si longtemps qu'un tel trésor de croyance ne m'était plus tomber dans les mains. J'en frissonnais de plaisir...

Pourtant, un bruit me dérangea profondément. Juste au-dessus de moi, quelqu'un marchait! Les yeux toujours rivés sur les pages abîmés de l'ouvrage, j'écoutais attentivement les déplacements de l'odieux individu qui osait me troubler dans mon moment de passion brûlante quotidien. Vous vous demandez sûrement pourquoi cette attitude prudente. Car personne ne devait découvrir à quel point mon besoin de connaisance était grand. Pour les autres, je devais rester le sympathique Aaron toujours prêt à rendre service et à s'amuser. Le gentil adolescent incapable de faire du mal à une mouche physiquement mais qui parfois pouvait vous brisez de sa langue aussi aiguisée qu'une lame de rasseoir. Le septième année traînant avec sa bande de copain et se fichant d'une manière ahurissante de son futur et des notes qu'il obtenait durant les contrôles. Le jeune adulte qui sous ses mèches d'ébène cache un cerveau brillant détestant l'échec, la stupidité et les moldus par-dessus tout.

Pourquoi? Car c'est en solitaire que je tiens à évoluer de le monde de la culture et de l'acquisition de choses nouvelles. Je me refuse de voir cet air-là pollué par les autres habitant de ce château ou même l'un des membres de ma famille. Les génies sont fait pour briller seul, il émane d'eux une aura bien différente de celle de la population moyenne mais elle reste toujours invisible. Et c'est bien mieux comme cela selon moi...

Malgré les craintes d'être découvert, je continuais ma lecture mué par le désir d'avancer dans les pages pour en apprendre encore plus sur les Démons et autres chimères qui étaient censer peupler notre monde. Quant la porte claqua violement, mon coeur manqua donc tout naturellement un battement. En quelques secondes, voilà que mon dos s'était couvert d'une sueure glacée et tout ça à cause de l'arrivée d'un élève lambda dans la pièce. Avant qu'il ne vienne se poser dans le confortable sofa juste en face de moi, j'avais eu juste le temps de poser le livre sur la table, me saisissant à la place d'un stupide magazine.

L'autre me questionna sur ma présence ici, semblant fort étonner de ne pas être le seul à souffrir d'insomnie. Pour sauvegarder les apparences, je discutais quelques instants avec lui, riant même de sa blague de demeurée sur un élève qu'il avait rencontrer aujourd'hui dans une position comprommetante. Mais pour mon plus grand malheur, il sembla repérer le livre sur la Démonologie et se mit en tête de le feuilleter. C'est le sourcil arqué qu'il me demanda si cela m'appartenait. Me gaussant, je lui répondis que ce genre de chose c'était pour les gamins de Serdaigle et que quelqu'un avait du le voler à un bleu et bronze. Encore un idiot qui goba mon mensonge et avec un grand sourire en plus.

Abandonnant l'idée de continuer ma lecture, je me levais et saluais mon condisciple d'un signe de la main, lui indiquant que j'allais me coucher. Je grimpais rapidement les marches qui me séparaient du dortoir des garçons et m'y introduisit silencieusement. Me glissant sous les couvertures, je soupirais, extrêment déçu de ne pas pouvoir m'adonner à ma passion en toute tranquillité. Heureusement, depuis que les professeurs s'étaient fait dévorer par nos amis les Elfes, nous avions tout notre temps durant la journée. Peut-être arriverais-je à passer l'après-midi en toute tranquilité dans la Salle sur Demande...

C'est avec autant de discrétion que tout à l'heure que je soufflais la formule qui allait éteindre ma baguette. Enfin avec peut-être un peu plus d'amertume cette fois...

« Nox! »

»» The muggle you are.

Prénom ou pseudo : Florentine ou Anaël
Âge : 17 ans
Avatar : Ben Barnes
Code : Save the world eat an elf
Un commentaire ? J'ai été agréablement surprise par le contexte de ce forum. Contrairement aux habituels rp HP, il y a une énorme innovation et les touches d'humour fortement présente ici promette des moments vraiment amusant.

Ps: Ma fiche est un peu partie en du grand n'importe quoi, mais j'espère que cela passera malgré le manque de description physique =s à cette heure-ci, je n'avais pas trop le courage pour réfléchir à l'endroit où je pourrais incorporer plus de détail sur sa physionomie.