Toit

Valdios qui ne faisait pas attention à l'endroit où il allait se retrouva sur le toit d'une bâtisse de taille moyenne.
Il s'adossa à la grande cheminée en pierre et fixa les étoiles.Ce jour là,la première neige de l'année se mit à tomber.

L'amour est éphémère un peu comme les papillons...

Alors que la neige tombait, la calèche avançait dans les rues de la zone résidentielle. Chris regardait par la petite ouverture sur le coté, Serenity s’était endormie a coté de lui, et il la tenait dans ses bras.
C’est alors que son regard se posa sur une silhouette sombre. Il plissa les yeux et reconnut Valdios. Il déposa doucement la tête de Serenity sur un coussin et demanda au cocher de s’arrêter. Il descendit en hâte, déploya ses ailes et s’envola. Il atterrit sur le toit et s’approcha de Valdios. Quand il fut a sa hauteur, il le plaque contre la cheminée.

« Qu’est-ce que tu lui as dit pour la mettre dans un état pareil ? Crache le morceau ! »

Il ne réagit même pas et se laissa coincer.

Dans tes rêves bouffons!!!

Chris avait beau être gentil, il n’aimait pas que l’on fasse du mal a la personne qu’il aimait, ni qu’on se moque de lui.

« Dis le moi si tu tiens a la vie ! »

Alors qu’il disait ça, il lui envoya une droite en pleine figure.

Tu parles tenir à la vie???Quel coincidence je n'y tiens absolument pas!!!

Il n'esquiva pas le coups de poing.

Oh vas-y frappe moi si ça peu te faire plaisir de toute façon au point ou j'en suis...

Chris ne comprenait pas pourquoi il ne se défendait pas. Qu’est-ce qu’il lui prenait ?
Il le lâcha, il n’était pas homme à frapper une personne sans défense. Il se tourna et regarda la ville.

« Tu parles… »

Il aperçut la calèche quelques mètres plus bas.

« Ce n’est pas pour dire, mais je pense qu’elle t’aime encore… de la façon dont elle te regarde… et qu’elle pleurait pour toi… »

Il se tourna vers lui.

« Je n’ai pas envie de lui faire encore plus de peine en te tuant ! »

Voilà des sages paroles tu sembles vraiment amoureux d'elle....je ne te demanderais qu'une chose...rends la heureuse...

Puis il s'éloigna continuant de parcourir les toits.

Il le regarda partir, puis porta ses mains en porte voix.

« C’est promis… je prendrai soi d’elle. »

Il resta encore un peu sur le toit, fixant le point d’où il avait disparut.
Puis il redescendit et remonta dans la calèche qui repartit vers le manoir.